Retrouvez les émissions de KTO au fur et à mesure des semaines du Carême en cliquant sur les Paroles (ci dessous)
Sept paroles, sept dernières paroles rapportées par les Évangiles et qui ont été prononcées par le Christ avant sa mort sur la Croix.
Sept paroles qui résonnent pour les chrétiens depuis deux mille ans et qui symbolisent pleinement la souffrance et la délivrance.
Empreints de miséricorde, empreints de doutes, empreints de mystères, ces mots nous interrogent toujours sur leur sens véritable et sur l'annonce qui s'y décèle : la Résurrection.
Pour marquer le temps du Carême, la Foi prise au mot vous propose de revenir chaque semaine sur une de ces paroles. Biblistes, exégètes et passionnés du Christ se succéderont pour nous éclairer sur ce mystère de la Croix.
Cette série de sept émissions, commencée avec l'admirable prière "Père Pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu'ils font" (Luc 23, 34), se poursuit dimanche avec la promesse de Jésus au Bon Larron : "En vérité, je te dis : Aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis" (Luc 23, 43).
Cette magnifique parole d'espérance nous interroge.
Pourquoi Jésus pardonne-t-il si allègrement au Bon Larron et que lui pardonne-t-il exactement ?
Quel sens spirituel cette déclaration a-t-elle ?
Pour y répondre, Régis Burnet reçoit deux invités : le Père Michel Fédou, jésuite et professeur de théologie dogmatique au Centre Sèvres, et Grégori Solari, essayiste et directeur des éditions Ad Solem.
(Les textes sont tirés de la Traduction œcuménique de la Bible)
2 : En vérité, je te le dis, aujourd’hui, tu seras avec moi en paradis (Luc 23:43) adressée à un des deux malfaiteurs, en réponse à sa demande souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton royaume. La tradition se souvient de lui comme du Bon Larron, reconnu par l'Église comme Saint Dismas.
3 : Femme, voici ton fils. À Jean : Voici ta mère (Jean 19:26-27) adressées à sa mère et à Jean. Au-delà du devoir filial ainsi accompli, la tradition a perçu ceci comme la maternité spirituelle de Marie vis-à-vis des croyants représentés par le « disciple qu’il aimait ».
4 : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? (Marc 15:34 et Matthieu 27:46) crié « à voix forte » en araméen Eloï, Eloï, lama sabbaqthani ? (Ps 22:2) Souffrance suprême du sentiment d’abandon : la nuit obscure de l’homme Jésus.
5 : J’ai soif (Jean 19:28) prononcée « pour que l’Écriture soit accomplie jusqu’au bout », commente l’évangéliste. Jésus cite le psaume 69:22 : ils m’ont donné du poison à manger, et pour boire, du vinaigre lorsque j’avais soif.
6 : Tout est achevé (Jean 19:30) prononcée après qu’il eut pris le vinaigre. Mission accomplie et paix retrouvée.
7 : Jésus poussa un grand cri : Père, entre tes mains je remets mon esprit (Luc 23:46). Et sur ces mots il expira. C’est au Père que se rapporte la dernière parole de Jésus comme le fut sa première : Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père ? (Luc 2:49).